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Ce catéchisme s'inscrit dans le cadre des conflits entre luthériens, zwingliens et calvinistes stricts et modérés (disciples de Philippe Mélanchthon) dans le Palatinat du Rhin (années 1550), dont la capitale était Heidelberg. Le prince électeur Frédéric III fut le premier prince allemand à adhérer à la foi réformée et confia à Zacharias Ursinus et Caspar Olevian, professeurs de théologie réformés à l'université de Heidelberg, la tâche de rédiger une norme de doctrine visant à établir la paix et à rassembler les églises régionales. Ces deux jeunes réformateurs de la seconde génération (tous deux âgés d'une vingtaine d'années) ont écrit un sermon, un manuel pour les pasteurs et les enseignants et un manuel pour l'éducation des jeunes (1563).
Il s'est imposé comme l'une des déclarations confessionnelles les plus couramment acceptées et employées dans les Églises réformées à travers le monde.
Le contenu :
Les deux questions introductives du catéchisme annoncent le plan en trois parties qui suit l'ordre de l'Épître aux Romains.
Dans la première partie (qq. 3-11), le péché et la misère de l'homme sont décrits de façon générale.
Le second volet (qq. 12-85) aborde la rédemption du Christ, expliquée par un exposé trinitaire du Symbole des apôtres et une théologie des sacrements.
Lors de la troisième partie (qq. 86-129), la vie chrétienne répond à la grâce de Dieu, en la résumant par un exposé des dix commandements et de la prière du Seigneur (le Notre Père). Les débats sur la vie chrétienne obéissante, sous le titre "Reconnaissance", sont réformés2.
L'auteur :
"Après des études à Strasbourg, Lausanne et Edimbourg, André Péry (1921-2008) a exercé le ministère pastoral en France, dans le Jura bernois et à Genève. En plus de son Journal, il a publié des poèmes et des récits."