Sigmund Freud et Dieu

Sigmund Freud n'a pas ménagé la religion, "névrose obsessionnelle de l'humanité". Il admettra pourtant sur le tard l'influence de l'histoire biblique dans sa formation et accordera à son ami le pasteur Pfister qu'"en soi, la psychanalyse n'est pas plus religieuse qu'irréligieuse". Ce livre restitue cette tension entre mise à distance et dialogue, rejet et tolérance.

L'autrice : 

Nathalène Isnard-Davezac est psychanalyste en exercice libéral et membre honoraire du Quatrième Groupe, dont elle a été présidente de 2012 à 2014. Ses travaux explorent les liens entre psychanalyse, spiritualité et figures du mal, notamment à travers des textes bibliques. Elle a publié dans des revues telles que Topique et Le Coq-Héron, et a collaboré avec les éditions Érès. Sa réflexion se distingue par une approche sensible des transmissions intergénérationnelles et des processus inconscients.

L'avis du libraire : 

Dans Sigmund Freud et Dieu, Nathalène Isnard-Davezac explore les tensions entre la critique freudienne de la religion et son dialogue avec le religieux. À travers une analyse nuancée, l'autrice met en lumière les ambivalences de Freud, qui, tout en qualifiant la religion de « névrose obsessionnelle de l'humanité », reconnaît l'influence de l'histoire biblique dans sa formation et admet que « la psychanalyse n’est pas plus religieuse qu’irréligieuse » . Ce livre restitue cette tension entre mise à distance et dialogue, rejet et tolérance.