Lettre à un jeune chercheur de Dieu

Il en est ainsi de tout ce qui est essentiel pour nous: cela n’a l’air de rien.

Partant du constat que «notre vie de tous les jours est au fond si peu quotidienne», Martine Lecoq tutoie un jeune homme en quête spirituelle pour lui indiquer un Dieu à raz-de-terre, à portée de chaque jour. Le mettant en garde contre les manipulations extérieures, mais aussi contre «la tentation toujours vive de prendre nos arguments intellectuels pour la voix de notre âme», l’auteure nous délivre de bien des dérives en partageant avec chacun d’entre nous des paroles claires comme une eau de source.

   
Définissant le bonheur comme «l’espace par lequel nous pouvons nous glisser entre les circonstances de nos vies», ces lettres ne proposent ni déni ni remèdes devant les difficultés de la vie. Mais elles font entendre une voix précise, ancrée et portant loin, qui ouvre une voie de liberté possible au cœur des turpitudes.

   
Une version moderne et salutaire des Lettres à un jeune poète de Rilke.

L'autrice : 

Martine Lecoq est écrivain, journaliste pour les médias protestants et critique d’art. Ses derniers ouvrages ont porté sur la Révolution française, notamment sur la figure de Danton (Van Dieren, 2016), et dans un autre registre, sur celles, moins connues, d'artistes pionnières, dont Lili Boulanger, première femme compositrice à remporter le prestigieux Prix de Rome en 1912 (Ampelos, 2023).

L'avis du librairie 7 ici :

Dans une correspondance imaginaire, Martine Lecoq s’adresse à un jeune en quête spirituelle pour lui offrir une foi vive, proche du réel quotidien, loin des abstractions : elle insiste sur l’importance d’un Dieu accessible, pourtant profond et exigeant. Se méfiant des manipulations extérieures ou des raisonnements purement intellectuels, elle invite à discerner la voix de l’âme dans la simplicité, à percevoir le “bonheur” non comme un idéal lointain, mais comme un espace discret entre les turbulences de la vie.