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Avec une surprenante unanimité, les femmes de l’Evangile témoignent devant leurs contemporains de la divinité de Jésus et collaborent à l’annonce de la Bonne Nouvelle. C’est une même adhésion qui se manifeste, une affection ardente et dévouée à la personne de Jésus, une foi personnelle dont Il est le seul à percevoir la force. Dans leurs professions de foi, leurs gestes, leurs paroles, leurs mystiques et leur liturgie, les femmes de l’Évangile incarnent les diverses manières d’être croyant. Elles offrent le premier témoignage de la foi et la plus vivante réponse de l’humanité à l’appel de la grâce. Une fine analyse théologique et une lecture singulière de l’Évangile, qui offrent une nouvelle lumière pour déployer sa foi.
France Quéré (1936-1995) était une théologienne Française et protestante. Diplômée en lettres, elle débuta son œuvre en traduisant des textes des pères de l'église. Elle réunit et commenta les évangiles apocryphes, et se préoccupa de sujets éthiques: la place de la femme dans la société, la famille, le handicap... Respectée pour son travail, elle intègre le conseil consultatif national d'éthique en 1983, où elle est pertinente à la fois sur les questions de sensibilité religieuses et sur les questions scientifiques.
« Émouvante quand elle parle de la prière et de l'eucharistie, sévère quand elle s'adresse à l'institution, F. Quéré, vraiment protestante, se sentait très proche du catholicisme, avec les représentants duquel elle a beaucoup travaillé, au point de dire que les deux confessions avaient exercé sur elle la même influence » - Bernard Sesboüe
France Quéré décéda en 1995. Plusieurs ouvrages posthumes parurent durant les années suivantes. Le premier d'entre eux, Le sel et le vent, reçut le prix de littérature religieuse en 1996.
Les Femmes de l’Évangile est une réédition posthume d’un essai marquant de 1982. L’autrice y explore la diversité des figures féminines dans les Évangiles : à travers témoignages, gestes, émotions, elle montre comment ces femmes incarnent la foi vivante et la grâce de Dieu. L’écriture, vive et émotive, en fait un texte accessible, riche pour une lecture méditative ou spirituelle, d’une grande force humaine et théologique.