Depuis vingt ans, le Congolais Denis Mukwege, gynécologue de formation, "répare" à l'est de la République démocratique du Congo (RDC) des femmes victimes de viols et de mutilations génitales.
En deux décennies d'un "plaidoyer pour la vie" qui l'a conduit aux Nations unies, à Bruxelles..., le médecin-chef de l'hôpital de Panzi a révélé cette barbarie au monde entier.
Également pasteur d'une église à Bukavu forte de 700 âmes, Denis Mukwege, lui-même fils de pasteur, a rencontré Dieu au coeur de l'horreur. "Pendant mes années d'enfance, j'avais connu la guerre, fui les rebelles, survécu au bombardement de notre maison"... Un jour "l'esprit divin" s'empara de lui. "J'acquis l'assurance de ne pas être seul".
A présent, les menaces ciblant l'homme de Dieu, qui dénonce avec constance le silence des autorités face aux exactions, se font de plus en plus fortes. Ayant subi plusieurs tentatives d'assassinat, Denis Mukwege tremble pour les siens.
Son seul appui, martèle-t-il, c'est sa foi en Dieu, c'est sa relation avec le Seigneur. Et ce coeur à coeur n'a rien à voir avec la "religion", souligne-t-il.
Ce film documentaire de Philippe Decourroux présente l’engagement du Dr Denis Mukwege, au cœur du conflit le plus sanglant depuis la seconde guerre mondiale. Connu comme « l’homme qui répare les femmes », Denis Mukwege a opéré, soigné et restauré des dizaines de milliers de femmes, de jeunes filles et même de bébés victimes des pires atrocités, dans son hôpital de Panzi, au Sud-Kivu (RDC-Congo). Lauréat du Sakharov 2014, Denis Mukwege a été nominé à trois reprises pour le Prix Nobel de la Paix.
Ce film de 26 minutes raconte le quotidien de ce médecin chrétien qui rend dignité et confiance aux plus fragiles.
Claire POUJOL
2019-02-12 15:41:57
Je n'ai pas lu son livre mais j'admire beaucoup cet homme. Que Dieu le protège ainsi que sa famille !