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Les sciences répugnent-elles à une articulation avec la théologie ? Elles ne peuvent en tout cas se satisfaire ni du concordisme, ni du discordisme. Le maillon manquant, indique D. Lambert, ne peut être que philosophique. Dans le domaine des mahématiques, de l'astrophysique, des théories évolutionnistes et de la biologie, partout sont en jeu des choix qui appellent une herméneutique de la nature et de la «charge éthique» des sciences. C'est dans cette ouverture que se reformule la question théologique. Refaisant le parcours qui va de Vatican I à Fides et ratio, l'auteur décline la théologie de la création comme théologie de la co-création. À l'heure du «réenchantement des sciences», un discernement est proposé, qui fait droit à la création par l'homme en faisant droit à la création par Dieu.