Peut on encore sauver l'Eglise ?

Peut on encore sauver l'Eglise ?

19,91 €


  • Éditeur : Seuil
  • Poids :
  • Dimensions :
  • Nombre de pages :
  • Année :
  • ISBN : 9782021061499

Tous les ouvrages de cet auteur

Tous les ouvrages de l'éditeur

Vous pourriez aimer aussi

Le diagnostic est que l'Église catholique est très malade après la politique de deux papes, Jean-Paul II et Benoît XVI, qui ont tenté et tentent de la « restaurer » dans le sens le plus traditionnel (rigorisme constamment réaffirmé en matière morale, « discipline » ecclésiastique renforcées, traditionalisme liturgique...). Tout cela aboutit aux affaires retentissantes de début 2009 : réhabilitation d'un évêque négationniste, évêque condamnant l'avortement d'une petite fille, pape condamnant le préservatif...Un peu plus tard, éclate le scandale des prêtres pédophiles. L'Église catholique est affectée d'une crise sans précédent en Europe : absence de prêtres, départ des fidèles... Küng pense qu'un système romain - de puissance, de fermeture, d'arrogance - a fait son temps. Il critique le juridisme, le cléricalisme, la méfiance envers la sexualité humaine, le système de gouvernement médiéval, la mentalité de croisade, le refus de toute réforme, le mépris de la science aujourd'hui comme hier, le refus de la démocratie - réservée aux autres -, le goût de l'autoritarisme et du secret, la haine du moderne, l'autocélébration et l'autoconservation internes qui se refusent à toute autocritique digne de ce nom, etc. Il propose également toute une série de remèdes (qu'on peut déduire de sa critique) pour « guérir » l'Église catholique : des réformes fondées sur l'Évangile, et non pour faire plaisir à l'esprit du temps (accusation récurrente contre Küng). Hans Küng, jeune théologien brillant d'origine suisse, fut expert au Concile Vatican II (1962-1965) en même temps que Josef Ratzinger. Ils sont dans la majorité qui veut réformer l'Église. Küng, très vite, prend des risques et se trouve en difficulté avec l'Église. Au contraire, Ratzinger devient de plus en plus « conservateur ». L'un aura tout au long de sa vie des démêlés avec son Église. L'autre finit pape. Ceci explique sans doute cela : la sévérité de Küng envers Benoît XVI relève aussi d'une amitié et d'une confiance trahies.

Donnez votre avis

Peut on encore sauver l'Eglise ?

Peut on encore sauver l'Eglise ?

Donnez votre avis